Le 9 janvier, au Collège de France, s’est tenu un colloque international sur l’inclusion scolaire, sous le patronage de Jean-Michel Blanquer et en présence de Sophie Cluzel. Ce colloque est en lien avec le groupe de travail « Handicap et inclusion scolaire » du CSEN. Les bénévoles de DFD Paris étaient là ! Il faut dire que ce sujet nous tient à cœur…
Pour ce post, nous avons eu envie de vous partager quelques phrases coup de cœur que nous retenons de cette journée :
Dans une video, JM Blanquer a parlé du droit à avoir une rentrée « normale, dans les même conditions que les autres élèves » et évoqué la personnalisation du parcours de chaque enfant.

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Sophie Cluzel, qui était présente, a rappelé que « le handicap est la priorité du gouvernement » et réaffirmé que les soignants peuvent rentrer dans les écoles, dès lors qu’un PAI, un PAP ou un PPS sont mis en place.
Stanislas Dehaene, chercheur en neurosciences : « Un enfant doit pouvoir s’épanouir dans un domaine sans souffrir de son éventuel handicap dans d’autres domaines ».
Et encore : « Chacun devrait pouvoir s’épanouir dans sa scolarité, même s’il souffre d’un handicap ».
Sharon Vaughn, chercheuse américaine en sciences de l’éducation, part du principe que c’est à l’enseignant de s’adapter à l’élève, et que ce qui fonctionne pour un élève en situation de handicap aide également les autres élèves. Elle affirme « If the student hasn’t learned, I haven’t taught » : Si l’élève n’a pas appris, c’est que je n’ai pas enseigné.
Valérie Grembi du Cartable Fantastique souligne le caractère aléatoire de l’accueil scolaire des enfants en situation de handicap et parle de la « dépendance à la personne qui va recevoir l’enfant ». Elle rappelle que la question de l’inclusion scolaire, pour progresser, doit prendre en compte deux paramètres : 1) la formation des enseignants et 2) la formation des formateurs.
Enfin, Caroline Huron, qui dirige le groupe de travail « Handicap et inclusion scolaire », a évoqué la question de l’aménagement des examens.
Chez DFD Paris, nous avons la conviction que la prochaine étape de l’inclusion scolaire est de former les futurs enseignants à la prise en charge du handicap en classe, et de développer les formations pour les enseignants en poste.