Vie quotidienne
Trucs et astuces
Les actions de DFD pour les familles
Dyspraxies et loisirs
Les actions de DFD pour les loisirs et le sport
SantéBD

Trucs et astuces

Repérage dans le temps

Les signes d’alerte et difficultés

L’enfant dyspraxique a du mal à se repérer dans le temps (hier/demain, avant/après). Ces difficultés s’estompent en général en grandissant.

Les astuces

Il faut prendre le temps d’expliquer, de donner des références vécues, des souvenirs pour favoriser le repère temporel. On peut utiliser les couleurs pour le repère sur une pendule. Des jeux existent pour aider l’enfant.

L’habillage

Les signes d’alerte et difficultés

L’enfant ne parvient pas à s’habiller correctement. Il met ses habits ou ses chaussures à l’envers. Il peine ou ne parvient pas à enfiler, boutonner, utiliser une fermeture éclair, faire ses lacets. Il confond souvent sa droite et sa gauche (difficulté pas exclusive à la dyspraxie). Le fait de réussir une fois à faire des lacets ou enfiler correctement un vêtement n’implique pas nécessairement que les tentatives suivantes soient un succès.

Les astuces

  • Si l’enfant confond sa droite et sa gauche, utiliser des repères de couleur (vert pour la gauche et rouge pour la droite).
  • Préférer les chaussures à scratch aux chaussures à lacets.
  • Donner les mêmes repères tout au long de l’apprentissage.
  • Ne pas l’inciter à recopier l’adulte (souvent inefficace).
  • Verbaliser les consignes.
  • Aider l’enfant, même grand, surtout les jours d’école (lorsqu’il est pressé) et le laisser faire seul le week-end ou pendant les vacances.
  • Solliciter l’aide d’un ergothérapeute si besoin.

La toilette

Les signes d’alerte et difficultés

Les gestes de la toilette font beaucoup appel aux repères visuo-spatiaux (brossage des dents et direction de la brosse), shampoing, direction de la pomme de douche), coiffage… Si certains gestes finiront par s’automatiser, d’autres pourront rester problématiques.

Les astuces

  • Utiliser une brosse à dents électrique (les gestes sont moins importants).
  • Prévoir d’aider plus longtemps l’enfant (pour certains, il faudra contrôler l’état bucco-dentaire régulièrement, aider à faire la queue de cheval…).
  • Verbaliser les consignes (commencer par telle partie du corps ou de la tête, puis telle autre, et ainsi de suite).
  • Ne pas réprimander l’enfant qui aspergera la salle de bains.

Les repas

Les signes d’alerte et difficultés

L’enfant peut continuer à manger salement beaucoup plus tard que son âge le prédispose. Il renverse fréquemment, verse à côté, car il a du mal à évaluer le poids de la bouteille, du verre, la distance entre les objets… Il aura parfois du mal à couper car il utilise mal les couverts (il déchiquette, arrache).

Les astuces

Des outils adaptés existent (antidérapant pour éviter de renverser l’assiette, assiettes à rebord, couteau avec des dents des deux côtés pour couper plus facilement sans arracher, fourchette ou cuiller avec une facilité de préhension).

Il ne faut pas hésiter à solliciter l’aide d’un ergothérapeute si besoin.

Les déplacements

Les signes d’alerte et difficultés

Les troubles visuo-spatiaux provoquent des difficultés dans ce domaine.

L’enfant ou l’adulte se perd, ne retrouve pas facilement ou du tout son chemin (à pied, en deux-roues ou en voiture). Ces situations peuvent le stresser et le faire paniquer.

Les astuces

  • Faire autant de fois que nécessaire le chemin à parcourir avec lui pour lui donner des repères fixes (éviter les repères susceptibles de changer).
  • Favoriser l’usage du GPS (en voiture, smartphone).
  • Prévoir le temps nécessaire et ne pas partir au dernier moment pour éviter le stress

Les actions de DFD pour les familles

Au niveau local

L’accompagnement

Les bénévoles de DFD accompagnent les familles. Ils répondent autant que faire se peut à leurs interrogations sur la dyspraxie, à leur recherche de professionnels sur un territoire donné en ce qui concerne le parcours de soins, à des questions techniques concernant le remplissage du dossier MDPH (pour une demande de Projet Personnalisé de Scolarisation), aux interrogations liées aux dispositifs de scolarité ou d’études supérieures, à des questions sur le permis de conduire ou l’insertion professionnelle.
Les bénévoles de DFD sont parfois présents auprès des familles en réunion d’Equipe de Suivi de Scolarité (ESS).

Les rencontres

Des rencontres de familles sont multiples et variées selon la dynamique locale : café-dys, pique-niques, réunions, sorties diverses… afin d’échanger sur la dyspraxie, les adaptations, les dispositifs ou pour que les enfants et adultes se rencontrent simplement…
Dans certains départements, des jeunes adultes dyspraxiques se retrouvent de façon régulière autour de loisirs, échanges, groupes de parole.

La défense auprès des institutions

DFD siège dans les Commissions des Droits et de l’Autonomie (qui statue sur les demandes à la MDPH) de plusieurs départements. D’autres départements ont des représentants membres d’associations partenaires, et par conséquent de nombreux dossiers concernant la dyspraxie sont défendus.

La sensibilisation des enseignants de votre enfant

Des parents, associations, chefs d’établissements, peuvent solliciter les bénévoles de DFD pour intervenir dans les établissements scolaires. Les bénévoles présentent la dyspraxie (théorie, mises en situation) et les adaptations possibles. Le fait de faire intervenir un tiers, non concerné directement par l’enfant en question et doté du recul nécessaire, permet souvent une écoute bienveillante et par conséquent une prise de conscience bénéfique.

Au niveau national

Des avis spécialisés

Des conseils d’avocats spécialisés sur les questions relatives au handicap sont possibles. Contact : dfd@dyspraxies.fr

Des remontées au plus haut niveau

DFD a pour mission de faire remonter des problématiques individuelles ou collectives, éventuellement jusqu’au ministère concerné, afin que les difficultés vécues par les uns ne le soient plus par les autres. Contact : dfd@dyspraxies.fr.

Permettre les échanges

DFD a ouvert un groupe d’échanges sur facebook “Dyspraxie France Dys, le groupe”, ouvert à toute personne intéressée ou concernée par la dyspraxie, adhérente ou non, de l’association.

DFD recense également plusieurs pages Facebook de jeunes adultes”.

Dyspraxies et loisirs

Il est primordial que la vie de l’enfant dyspraxique ne tourne pas qu’autour de l’école qui souvent est problématique, ou des rééducations. L’épanouissement extrascolaire revêt donc une importance particulière, notamment dans les structures de loisirs (associations, centres de loisirs, colonies…).

Les signes d’alerte et difficultés

  • Maladresse plus ou moins importante pour manipuler des outils (bricolage), des ciseaux (activités manuelles), des crayons (coloriage), des gommettes…
  • Apprécie mal les distances : attention lorsqu’il faut traverser une route.
  • Se repère mal dans l’environnement : attention aux jeux en plein air (chasse au trésor, jeu de pistes).
  • Difficultés dans les jeux de ballon (basket, football…) : attraper le ballon, se repérer sur le terrain, repérer ses partenaires…

Les adaptations et contournements (à adapter individuellement)

  • Réaliser l’activité en binôme : l’enfant dyspraxique fait ce qu’il peut faire
  • Il peut donner des idées pour ce qui est trop difficile manuellement
  • Le laisser essayer s’il le souhaite, sans être exigeant, ni moqueur. Prévoir des camarades qui se repèrent bien.
  • Le laisser essayer, s’il aime ce sport.
  • Si le jeu est trop rapide, proposer éventuellement l’arbitrage (il faut respecter l’arbitre, même s’il se trompe…).
  • Natation : activité plus ou moins difficile. Attention à la coordination défaillante en grand bassin = vigilance accrue
  • Vélo : activité plus ou moins difficile. Peut parfois s’avérer impossible : basculer alors l’enfant sur une autre activité ou prévoir un transport de substitution.
  • Ski : Etre tolérant avec les problèmes d’équilibre.
  • Favoriser les activités sportives basées sur un contact avec l’animal (équitation).
  • Eviter la compétition qui risque de mettre en échec ?
  • Favoriser des sports sans coordination : sarbacane, course…
  • Confier des responsabilités valorisantes.

Les actions de DFD pour les loisirs et le sport

Présentation des travaux

Afin de faciliter l’accès aux loisirs des enfants et adultes dyspraxiques, DFD a mis en place un groupe de travail sur les loisirs. Afin de présenter la dyspraxie ainsi que les aides possibles pour faciliter le bien-être des jeunes, des actions de sensibilisation des professionnels (animateurs, directeurs) s’organisent en fonction des demandes et des disponibilités (contacter les bénévoles de DFD pour cela).

Une plaquette est également à disposition des professionnels des loisirs (ici).

Des partenariats ont commencé à voir le jour avec des mouvements d’Education populaire. Une convention nationale a par exemple été signée en avril 2019 avec la fédération des FRANCAS afin de faciliter la formation des professionnels des loisirs (BAFA, BAFD, BPJEPS, DEJEPS).

DFD a également participé aux travaux de la Mission nationale “Accueil de loisirs et handicap”.

Séjours vacances

DFD mène une réflexion sur l’organisation de séjours vacances pour des enfants et adolescents dyspraxiques.

Partenariat handisport

DFD et la Fédération Française Handisport (FFH) ont démarré une collaboration qui permettra aux jeunes et adultes dyspraxiques qui le souhaitent de pratiquer des disciplines sportives avec Handisport, que ce soit en loisirs ou en compétition. L’objectif de DFD est de favoriser en priorité la pratique sportive dans des clubs et associations « tout venant », mais ce partenariat avec Handisport offrira la possibilité aux personnes dyspraxiques les plus en difficultés de pratiquer un sport accessible à leurs possibilités.

Une convention nationale a officialisé ce partenariat le 5 décembre 2018.

Partenariat Francas

DFD et la fédération des FRANCAS ont signé une convention de partenariat; voir l’article

Dyspraxies et santé

SantéBD : des fiches gratuites pour expliquer la santé avec des mots simples

Qui peut utiliser les fiches SantéBD ?

  • Les enfants
  • Les personnes qui souhaitent mieux comprendre les consultations ou les soins
  • Les personnes qui ont des difficultés pour comprendre et parler, par exemple les personnes avec déficience intellectuelle, autisme, aphasie ou les personnes qui ne parlent pas français …
  • Les professionnels de santé
    • Pour les aider à donner des explications faciles à comprendre
    • Le dialogue est plus facile
    • Les soins se passent mieux

Qu’est-ce qu’il y a dans les fiches SantéBD ?

  • Les fiches expliquent comment se passent un soin ou une consultation
    • Les dessins sont clairs et rassurants
    • Les phrases sont courtes et faciles à comprendre
  • Les fiches SantéBD sont faites
    • Par des personnes formées en communication adaptée
    • Par des professionnels de santé
    • Avec l”avis des personnes en situation de handicap
  • Vous pouvez personnaliser les fiches sur votre tablette ou sur votre smartphone, grâce à l’application SantéBD
  • De nouvelles fiches sont mises sur internet régulièrement

DFD est partenaire de SantéBD