Le congrès nationale de la FCPE s’est tenu à Brest du 19 au 21 mai 2018.
Un certain nombre de motions ont été votées dont l’une concernait les dys :
Les dys
Les troubles “dys” sont bien trop souvent ignorés et non reconnus comme un handicap.
Pourtant, aujourd’hui, les recherches en neurosciences valident l’existence des troubles dys et les inscrivent bien dans le champ du handicap.
Trop de dys sont en décrochage scolaire.
Mieux comprendre les processus d’apprentissage, c’est permettre à l’enfant d’investir sa place d’élève.
Valorisation, soutien et bienveillance sont essentiels à une scolarité épanouie.
La FCPE s’appuie sur ce qu’il est capital de rappeler :
En 1975 ; Loi d’orientation en faveur des personnes handicapées : Art. 4. Les enfants et adolescents handicapés sont soumis à l’obligation éducative. Ils satisfont à cette obligation en recevant soit une éducation ordinaire, soit à défaut une éducation spéciale […].
En 2000 plan RINGARD ; présenté à la demande du ministre de l’Education nationale et de la secrétaire d’Etat à la Santé ; pour élaborer un plan d’action visant une meilleure prise en charge des enfants présentant des troubles du langage et des
apprentissages.
En 2001 ; Loi contre la discrimination : aucune personne ne peut être écartée d’une procédure […] de formation […] en raison de son handicap […].
En 2005 ; Loi handicap : égalité des droits et des chances de toute personne handicapée.
Il est temps de respecter le droit à la réussite des « DYS » et d’agir ensemble pour le « bien-être » de TOUS les élèves.
Tous différents mais tous capables d’apprendre.
La FCPE exige :
➢ 1/ la reconnaissance du handicap.
➢ 2/ des informations sur les troubles dys et leurs répercussions (personnelle, familiale, sociale et scolaire).
➢ 3/ une collaboration étroite entre les différents acteurs (professionnels, enseignants), intervenants (A.V.S) et les familles pour une coéducation plus efficiente.
➢ 4/ des dotations d’aide humaine et matérielle (support scolaire, livre, logiciel, informatique).
➢ 5/ des programmes scolaires, des évaluations et des corrections aux examens, adaptés (les aménagements de l’année souvent non reconnus voire refusés au moment des examens et les corrections faites sans tenir compte du handicap).
➢ 6/ des enseignants obligatoirement formés aux troubles dys.
➢ 7/ de l’accompagnement, de l’orientation et du soutien pour les parents d’enfants dys, les jeunes dys et les adultes dys. Un dys l’est toute sa vie, les troubles ne disparaissent pas avec la majorité.
➢ 8/ de l’aide adaptée lors des « devoirs faits ».
➢ 9/ des professionnels spécialisés (orthophonistes, ergothérapeutes, psychomotriciens) et une meilleure prise en charge des soins.
➢ 10/ de la simplicité dans les démarches (lourdeur et lenteur auprès des différents organismes pour obtenir un diagnostic et/ou des adaptations).
➢ 11/ la généralisation de chartes permettant une contractualisation légitime entre le corps enseignant, l’élève et les parents.
Sommaire de ces motions
- Un regard neuf sur nos enfants
- Pour une reconnaissance des familles homoparentales par l’institution scolaire
- Obligation scolaire à 3 ans et droit d’être scolarisé dès 2 ans
- Pour un dispositif d’aide aux devoirs qualitatif et accessible à chaque élève
- Pour un réel statut des assistants d’éducation (AED)
- Pour un vrai service public de la santé scolaire
- L’éducation inclusive est celle dont tous les enfants, parents et enseignants ont besoin !
- Les Dys
- Réforme du baccalauréat
- Garantir le droit à l’éducation pour tous
- Maintien du service public de l’orientation et d’information à l’orientation dans l’Education nationale
- Motion d’appel à la journée du 26 mai 2018 pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité
- Soutien à Maryam Pougetoux