Mise en lumière subitement pour d’autres actualités que celles de rentrées scolaires, de nombreux journaux se sont saisis de la difficile question de l’école inclusive. Un article a également été proposé dans la Provence et j’ai fait partie des quelques personnes interrogées.

Malgré les écueils, les dysfonctionnements et la crainte souvent de voir détricoter ce qui a été si compliqué à construire, malgré des réticences, des insuffisances, les nombreux chantiers encore à faire aboutir et les fragilités omniprésentes, il m’a semblé essentiel de défendre une telle avancée philosophique et toutes les volontés qui cherchent à améliorer la situation des élèves concernés.

Toutefois, cette ambition n’est réalisable qu’au prix de compensations et d’adaptations respectées, de réponses de moyens pratiques, techniques, humains à la hauteur des besoins. A chaque pas, il faut continuer de s’interroger sur les améliorations possibles, la réalité du terrain et revoir sa copie si on s’égare. C’est à ce prix que l’on gagne la confiance des plus frileux et que les mentalités évoluent, c’est à ce prix que ces jeunes peuvent et pourront être reconnus pour leurs compétences au-delà de leur handicap et plus encore, c’est à ce prix que « l’école » deviendra un lieu de plaisir d’apprendre et non une vitrine inaccessible pour les plus fragiles.

Luce Nocera, présidente de DFD 13

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