Les Jeux Paralympiques ont donné l’occasion de découvrir le handicap sous un autre angle : celui du sport de haut niveau.
Mais en premier lieu, ces Jeux Paralympiques, tout comme les Jeux Olympiques, ont été un moment extraordinaire de communion autour du sport, de l’acceptation de l’autre et de la différence, de respect malgré la compétition et la volonté de gagner. Le port de la flamme Olympique a été un symbole fort comme a pu le vivre Diane Cabouat, vice-présidente de DFD nationale et Présidente de DFD Paris-Ile de France.
Le handicap en général a été mis à l’honneur mais il y a encore des trous dans la raquette. Par exemple, un athlète qui souhaiterait se qualifier dans une compétition telle que les Jeux Paralympiques ne pourrait le faire au titre de son TDC.
En effet, le TDC ne rentre pas dans les classifications internationales (sport adapté ou handisport).
Mais le problème reste entier dès lors qu’une personne dyspraxique ou avec TDC souhaite concourir pour un titre de champion de France ou évoluer au niveau international au titre de son trouble.
Nous avons des exemples de sportifs de haut niveau qui pourraient aller plus encore plus loin si les conditions étaient remplies tels que Léonice, championne de natation artistique https://www.dyspraxies.fr/2022/05/11/leonice-championne/
Certes DFD a noué un partenariat prometteur avec la Fédération Française Handisport (FFH) qui a permis de faire modifier la licence afin qu’un enfant ou adulte avec TDC puisse prendre une licence dans un club Handisport au titre de son trouble. Ce partenariat inclut la sensibilisation des cadres de la FFH au TDC.
Certains pratiquent aussi du sport dans le cadre du sport adapté (notamment lorsque d’autres TND sont associés au TDC), mais là aussi pas de licence pour la compétition.
DFD soutient le travail mené par Julien d’Arco autour de la natation et des troubles du neurodéveloppement https://www.dyspraxies.fr/biblio/ (« Apprendre à nager aux enfants ayant un trouble du neurodéveoloppement »).
Le problème reste entier dès lors qu’une personne avec TDC souhaite concourir pour un titre de champion de France ou évoluer au niveau international au titre de son trouble. Le TDC n’est pas facile à classifier. C’est donc à cette problématique que DFD va s’atteler car même si elle ne concerne pas beaucoup de monde, elle brise le rêve de certaines personnes potentiellement concernées.
Les athlètes paralympiques l’ont tous proclamé : il est important de pouvoir vivre ses rêves… Alors… Chiche ??