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DFD a reçu l'agrément de l'Education Nationale

Par arrêté du ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports en date du 24 juillet 2020, l’association « Dyspraxie France DYS-DFD » répond à un objet d’intérêt général, présente un mode de fonctionnement démocratique et respecte des règles de nature à garantir la transparence financière. L’association est réputée remplir ces trois critères pendant une durée de cinq ans dans le cadre de toute procédure d’agrément prévue par la législation. L’association « Dyspraxie France DYS-DFD », qui apporte son concours à l’enseignement public, est agréée pour une durée de cinq ans. L’agrément est étendu aux délégations départementales et aux associations locales.

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Vous avez un problème ? Une question ?  Où en est la présence de l'AESH ? Quand mon enfant aura-t-il son Matériel pédagogique adapté ? ... Appelez le numéro vert unique mis en place pour la rentrée.

La dyspraxie à l'école

Les signes d’alerte et difficultés

La dyspraxie est un trouble spécifique des apprentissages qui se révèle notamment à l’école. Les difficultés varient fortement d’un élève à l’autre.

Le graphisme :

La grande majorité des élèves dyspraxiques a de grandes difficultés de graphisme, et quand bien même le dessin des lettres s’améliorera éventuellement avec le temps, la surcharge cognitive (l’effort demandé) restera importante et se fera au détriment des apprentissages.

La vitesse d’exécution restera également déficitaire.

L’organisation visuo-spatiale :

Tout ce qui fait appel à l’organisation visuo-spatiale peut s’avérer difficile voire très difficile : graphisme (dessiner les lettres de façon harmonieuse et efficace), géométrie (tracer, se repérer dans un schéma ou une figure, manipuler la règle ou le compas), calcul (poser des opérations sans se tromper de colonnes), géographie (se repérer sur une carte), lecture (se repérer sur un texte serré).

La double-tâche :

Le graphisme non automatisé requiert toute l’attention de l’élève. Si on lui demande autre chose en même temps que le fait d’écrire (écouter, comprendre, orthographier, raisonner), il se retrouve alors en situation de double-tâche et il ne peut la gérer convenablement (l’élève ne se souvient pas de la leçon ; il ne comprend pas ce qu’il écrit ; il fait de nombreuses fautes d’orthographe et de grammaire bien qu’il connaisse les règles). Dans une moindre mesure, le fait d’utiliser un ordinateur pour écrire provoque également cette situation de double-tâche si la frappe n’est pas automatisée convenablement.

L’émission “C’est pas sorcier” sur les troubles DYS explique précisément la double tâche :

Les adaptations

Généralistes

Elles doivent être proposées en fonction des difficultés spécifiques de l’élève, en s’appuyant autant que faire se peut sur les préconisations des rééducateurs, et en écoutant l’élève qui avec le temps sera capable de préciser ce qui lui convient ou pas.

Il est souvent nécessaire d’agrandir les supports (textes, cartes, schémas), d’espacer (proposer des textes avec des lignes espacées pour que le regard ne se perde pas, alléger les exercices par page pour qu’aucun ne soit oublié), de séparer les consignes ou d’utiliser une couleur par consigne, d’utiliser les couleurs afin d’éviter de se perdre dans l’espace (marge verte à gauche et rouge à droite, ou point vert pour démarrer une phrase et point rouge pour la terminer), de verbaliser (pour expliquer et faire apprendre car l’écrit est souvent peu performant), de faire verbaliser plutôt que d’exiger les réponses à l’écrit, de limiter l’écriture manuelle au maximum.

Des conseils par matière et par niveau

Les différentes adaptations possibles par matière et par niveau sont recensées dans le modèle du Plan d’Accompagnement Personnalisé (PAP). Ces adaptations sont possibles même si l’élève ne bénéficie d’aucun dispositif ou quel que soit le dispositif dont il dispose.

Modèle de PAP

Les aménagements d’examen

Des aménagements (tiers-temps, secrétaire-reformulateur, MPA – matériel pédagogique adapté c.a.d ordinateur et logiciels) sont possibles à condition qu’ils soient demandés largement en amont et que l’élève s’entraine dans ces conditions précises dans l’année.

Attention : du changement pour les examens de 2021, voir ici

L’aide humaine

A la maison, le rôle des parents est primordial pour accompagner l’élève (devoirs, aide au rangement dans le classeur ou dans le cartable). Cette aide sera souvent plus longue et importante que pour un élève non Dys.

A l’école, une aide humaine peut s’avérer nécessaire

  • pour écrire à la place de l’élève (pendant les cours pour éviter la double-tâche puisque l’élève ne peut écouter et écrire en même temps, ou lors des évaluations pour que la concentration sur le graphisme ou la frappe au clavier ne se fasse pas au détriment de la réponse à apporter),
  • verbaliser, reformuler les consignes,
  • noter les devoirs dans le cahier de textes… Ces besoins seront évalués avec l’enseignant et l’apport des professionnels éventuels qui rééduquent l’élève (ergothérapeute, orthophoniste).

L’aide humaine compense le handicap de l’élève (par exemple lorsque le graphisme est inefficace  et trop couteux en terme de fatigue).

L’informatique

L’ordinateur
Il doit être mis en place lorsque le graphisme est inefficace et/ou trop couteux en termes de fatigue, et inefficace (écriture illisible ou peu lisible). Son utilisation nécessite un apprentissage par un ergothérapeute, idéalement, dès le primaire. Il peut s’avérer judicieux de procéder à un apprentissage du clavier caché (gommettes vertes sur la partie gauche des touches, et rouge à droite). En tout état de cause, c’est l’ergothérapeute qui définira les modalités. Sa mise en place doit être validée par l’élève afin qu’il s’approprie l’outil, et expliquée aux enseignants afin que ces derniers l’utilisent au mieux (mise des cours sur clés USB, transferts de fichiers…). L’ordinateur peut être fourni par l’élève (dans le cadre d’un PAP) ou par l’Education nationale (dans le cadre d’un PPS).
La tablette tactile
Elle peut s’avérer utile si l’ordinateur devient trop encombrant, si l’élève connait bien son clavier et s’il est possible de connecter des clés USB. Certaines MDPH notifient le prêt de tablettes tactiles par l’Education nationale. Il est essentiel de s’adapter aux besoins de chaque cas particulier.
Les logiciels
Des logiciels sont très utiles dans certaines matières (géométrie par exemple, tels que Géogebra ou Géotracé, pour ne pas avoir à manipuler les outils) ou certaines actions (dicteur vocal pour limiter l’écrit, lecteur vocal pour limiter la fatigue pour cause de texte trop serré et/ou trop long…). Un apprentissage avec un ergothérapeute est souhaitable, ainsi que la validation de l’enseignant.
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Les dispositifs

Quel plan pour qui ?

Il existe différents dispositifs appelés programme, plans ou projets destinés aux élèves à besoins éducatifs particuliers. Nous décrirons ici ceux qui concernent les élèves dyspraxiques, soit le PAP et le PPS

Plan d’Accompagnement Personnalisé (PAP)

La loi de refondation de l’école de 2013 a instauré le Plan d’Accompagnement Personnalisé (PAP), lequel est précisé par un décret et une circulaire. Celui-ci remplace le PAI Dys qui n’avait pas de fondement légal. Le Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS)  est maintenu pour les élèves bénéficiant d’une reconnaissance de handicap, dans le cadre d’un Projet Personnalisé de Compensation (PPC)

Modèle de PAP

Ce qu’il permet :

  • une réponse rapide aux besoins pédagogiques d’un élève dys :
  • soit parce que le trouble est peu sévère et que de simples aménagements pédagogiques semblent suffisants (sans avoir besoin d’accompagnement humain notamment),
  • soit parce que la situation de l’élève ne rentre pas dans le champ réglementaire du handicap parce que :
  • la famille n’a pas déposé de dossier à la MDPH,
  • la MDPH estime que la situation de l’élève ne relève pas du handicap et ne nécessite pas de compensation au regard de la loi du 11 février 2005.
  • une définition précise des besoins pédagogiques de l’élève par la mise en place d’un document national type (tableau avec items à cocher) qui suivra l’élève durant toute sa scolarité si besoin avec par exemple :
  • la prise en compte de la fatigue, de la lenteur,
  • la possibilité d’utiliser l’informatique à l’école (ordinateur, imprimante, clé usb, tablette…),
  • la police d’écriture nécessaire, l’agrandissement des supports, la synthèse du cours photocopié pour limiter l’écriture, la mise en place de la couleur, l’usage de la calculatrice, les aménagements des évaluations, etc.
  • des aménagements pendant la scolarité comme la mise en place de temps majoré (souvent appelé tiers temps) pour les devoirs ou contrôles, la non-pénalisation de l’orthographe.

Ce qu’il ne permet pas :

  • un accompagnement humain à l’école,
  • un maintien en maternelle (réservé aux seuls élèves en situation de handicap),
  • des dispenses de suivi d’enseignement. Pour une dispense de sport, un certificat médical sera nécessaire comme pour tout élève,
  • l’octroi par l’Education nationale de matériel pédagogique adapté (exemple : ordinateur),
  • l’obtention de l’Allocation d’Education de l’Enfant Handicapé (AEEH).

Pour les obtenir, il faudra demander un PPS via la MDPH.

Qui demande le PAP et quelles sont les étapes ?

Demande par la famille :

  • à tout moment de la scolarité,
  • des bilans psychologiques et paramédicaux peuvent être joints,
  • le médecin qui suit l’enfant peut faire le constat des troubles (même sans diagnostic précis),
  • le médecin scolaire donne un avis sur la mise en place d’un PAP.

Demande par l’établissement :

  • le conseil des maîtres ou le conseil de classe propose la mise en place d’un PAP,
  • le directeur de l’école ou le chef d’établissement en informe la famille et recueille son accord,
  • le médecin scolaire effectue alors le constat des troubles et donne son avis sur la mise en place du PAP.

Le PAP est révisable chaque année en fonction des besoins de l’élève. Rien n’empêche une famille dont l’enfant bénéficie d’un PAP de demander, in fine, plutôt la mise en place d’un PPS (nouveaux besoins, PAP insuffisant au regard des besoins de l’élève) en argumentant auprès de la MDPH. Le PAP n’est pas le préalable obligatoire à la demande d’un PPS.

Et pour les examens ?

Quels que soient les aménagements mis en place dans un PAP ou un PPS, les aménagements d’examens ne sont pas automatiques. Une demande doit être faite, selon les départements et le type de plan, via le médecin scolaire ou le médecin désigné par la MDPH (temps majoré, utilisation d’ordinateur, secrétaire, dispense de langue …). Seules les dispositions prévues pour chaque examen peuvent être demandées.

Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS)

La loi de refondation de l’école de 2013 a instauré le Plan d’Accompagnement Personnalisé (PAP), lequel est précisé par un décret (lien) et une circulaire (lien). Celui-ci remplace le PAI Dys qui n’avait pas de fondement légal. Le Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS) est maintenu pour les élèves bénéficiant d’une reconnaissance de handicap, dans le cadre d’un Projet Personnalisé de Compensation (PPC).

Le PPS définit :

  • la qualité et la nature des accompagnements nécessaires : intervention éventuelle des rééducateurs sur le temps scolaire (dans la classe ou en dehors); accompagnement de l’aide humaine (AESH) individuel(e) ou mutualisé(e) pour écrire, reformuler, réduire les troubles de l’attention, aider aux gestes de la vie quotidienne (toilettes, habillage…).
  • l’attribution d’un matériel pédagogique adapté (ordinateur fourni par l’Education nationale avec ou sans logiciel spécialisé).
  • le besoin d’aménagements pédagogiques nécessaires à l’élève (détaillés en ESS).
  • les aménagements d’examen (tiers-temps, secrétaire, assistant, matériel pédagogique adapté),
  • un allègement de matière éventuel.
  • une orientation vers un dispositif de type ULIS.
  • un accompagnement médico-social.

Procédure :

  • la famille dépose un dossier de  demande auprès de la MDPH, dossier qui comprend :
  • le projet de vie (ajouter autant de pages que nécessaire),
  • le volet médical rempli par un médecin mettant en avant non seulement les difficultés scolaires mais aussi et surtout les retentissements dans la vie quotidienne,
  • les bilans des professionnels,
  • et plus généralement tout élément permettant de comprendre les besoins de l’enfant (exemple : extraits de cahiers).

Quelles sont les étapes ?

Première étape : une Equipe de Suivi de Scolarisation (ESS) se réunit pour échanger sur les besoins scolaires spécifiques et les points forts de l’élève. Elle prépare l’année scolaire entamée ou à venir. Elle liste les aménagements nécessaires à l’élève (aide matérielle, humaine, pédagogique). C’est l’Enseignant Référent du secteur qui provoque la réunion de cette équipe à n’importe quel moment de l’année dès qu’il y a  demande d’un des intervenants auprès de l’élève : famille, enseignants ou professionnels. Cette équipe est composée de l’enseignant référent, des parents, de l’enseignant ou du professeur principal de l’élève (plusieurs professeurs participant parfois), de la direction de l’établissement scolaire, des rééducateurs éventuels, de l’AESH éventuel.

Seconde étape : l’ESS recueille les besoins de l’enfant à l’aide d’un outil appelé GEVA-Sco qui seront étudiés par l’Equipe Pluridisciplinaire d’Evaluation (EPE) composée de professionnels coordonnés par la MDPH. L’EPE élabore le PPS à partir des éléments qui lui sont fournis. Elle peut demander des éléments complémentaires s’il lui manque des informations, c’est pourquoi il faut apporter une grande attention au remplissage du dossier.

Troisième étape : la CDAPH étudie la proposition de PPS et prend des décisions qui sont notifiées à la famille. Plusieurs options s’offrent à elle :

  • la famille accepte les décisions prises et le PPS doit être mis en œuvre,
  • la famille refuse une ou plusieurs décisions et a deux mois, pour demander un recours de décision (les modalités sont décrites sur la notification elle-même).

Concernant le PPS, DFD souhaite attirer votre attention sur les aspects suivants :

Des bilans les plus précis possibles donnant lieu à un diagnostic clair :

Il ne suffit pas qu’un médecin généraliste ait écrit « dyspraxie » sur un certificat médical pour obtenir un PPS. Il faut absolument fournir des bilans pluridisciplinaires qui expliquent les difficultés, voire les impossibilités, et qui font des préconisations rentrant dans le cadre du PPS.

Des contenus bien rédigés :

Dans le PPS, le rôle de l’aide humaine (AESH) a tout intérêt à être décrit (installation de l’ordinateur, prise de notes, reformulation des consignes, secrétariat pour les évaluations, gestion des troubles de l’attention, aide à l’habillage, etc.). Cela est rassurant pour toutes les parties (AESH, élève, enseignants, parents).

Le PPS ne dépend pas du taux d’invalidité :

Le taux d’invalidité, et par conséquent l’attribution de l’Allocation d’Education de l’Enfant Handicapé (AEEH), n’a rien à voir avec la mise en place d’un PPS et l’attribution éventuelle d’un AESH ou d’un ordinateur au titre de la compensation. En clair, l’enfant peut bénéficier d’un PPS et éventuellement d’un AESH, au titre du handicap, sans qu’il y ait un taux d’invalidité attribué par la CDAPH.

Le PPS est opposable :

Si le PPS est mal ou pas appliqué, il est fondamental d’échanger avec la direction, les enseignants, les rééducateurs éventuels, l’enseignant référent. Il est indispensable d’impliquer ce dernier dans les échanges et les démarches et de lui faire connaitre les difficultés rencontrées. En cas d’échec dans l’application du PPS, il est recommandé de se tourner ensuite vers l’inspecteur ASH et le médecin scolaire par un courrier qui sera également communiqué au directeur de la MDPH. La famille peut, en dernier ressort, saisir le tribunal administratif.

Les Unités Localisées pour l’Inclusion Scolaire ou ULIS

Le dispositif CLIS et ULIS est regroupé au sein des nouvelles ULIS (école, collège, lycée). Les ULIS destinés aux élèves atteints de troubles spécifiques du langage et des apprentissages sont créées. Le décret définit le public visé (élèves bénéficiant d’une orientation de la CDAPH), les modalités d’organisation et de fonctionnement (notamment au niveau pédagogique), la mission des partenaires (notamment la place de la famille et des rééducateurs), le rôle du coordonnateur, les aménagements des évaluations.

L’organisation des Ulis correspond à une réponse cohérente aux besoins d’élèves en situation de handicap présentant des :

– TFC : troubles des fonctions cognitives ou mentales ;
– TSLA : troubles spécifiques du langage et des apprentissages ;
– TED : troubles envahissants du développement (dont l’autisme) ;
– TFM : troubles des fonctions motrices ;
– TFA : troubles de la fonction auditive ;
– TFV : troubles de la fonction visuelle ;
– TMA : troubles multiples associés (pluri-handicap ou maladie invalidante).

Pour en savoir plus, voir la circulaire sur le site de l’Education Nationale

LES SORTIES SCOLAIRES POUR LES ÉLÈVES EN DISPOSITIF ULIS

Ce que disent les textes :

Scolarisation des élèves en situation de handicap

Circulaire n° 2015-129 du 21-8-2015

Lien : http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=91826

Dans le paragraphe 1.2 « Les élèves bénéficiant de l’Ulis participent aux activités organisées pour tous les élèves dans le cadre du projet d’école ou d’établissement »

Dans le paragraphe 6 « L’organisation des sorties et voyages scolaires dans le premier et le second degrés doit anticiper et prendre en compte la participation des élèves en situation de handicap. Ainsi l’accessibilité des lieux, des activités et des transports doit être pensée lors de la préparation de ces activités en fonction de la situation de handicap de l’élève scolarisé. »

Circulaire n° 2016-117 du 8-8-2016

Lien : http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=105511

Dans l’introduction « La participation de ces élèves aux sorties et voyages scolaires et aux activités périscolaires est un droit »

Rapport du défenseur des droits de l’enfant 2016 

Lien : http://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/atoms/files/2016-rae.pdf

p 57 « La circulaire n°2016-117 du 8 août 2016 relative aux parcours de formation des élèves en situation de handicap dans les établissements scolaires rappelle en préambule que la participation de ces élèves aux sorties et voyages scolaires est un droit »

Les personnes à contacter  pour se faire écouter :
  • La coordinatrice de l’ ULIS
  • La direction de l’établissement
  • L’enseignant référent
  • Le service ASH du rectorat
  • La direction diocésaine ou l’organisme de tutelle pour le privé

Les études supérieures

Après le bac, pour entrer dans les études supérieures

Pour entrer dans les études supérieures, il faut passer par la procédure d’admission de Parcoursup.

Retrouvez les liens et informations dans notre article.

Les dispositifs

AmphithéatreDe plus en plus de jeunes dyspraxiques accèdent aux études supérieures.

Il est recommandé de prendre contact avec les services Universitaires ci dessous en fin d’année scolaire de terminale, puis dès la confirmation du Bac obtenu, sans attendre la rentrée universitaire.

Une fiche de liaison lycée-université peut être réalisée, en collaboration de l’enseignant référent handicap (ou de scolarité).

En faculté les aménagements pendant le cursus et pour les épreuves, s’inscriront dans le cadre d’un PPES (plan personnalisé d’études supérieures) ou PAEH (plan d’accompagnement de l’étudiant handicapé/ le nom peut varier d’une région à l’autre).

Les aménagements obtenus pour la scolarité et le Baccalauréat seront en général demandés pour preuve, avant la mise en place des adaptations en Université.

La procédure

Un rendez vous doit être pris avec le SUMPPS (service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé) pour rencontrer un médecin universitaire qui établira avec l’étudiant  (le parent devra insister si nécessaire, pour participer à la réunion ou pour rencontrer ensuite le médecin qui méconnait souvent le trouble, afin de vérifier les adaptations), les aménagements pour le Cursus universitaire ET pour les épreuves. Prévoir bilans médicaux récents et notifications d’aménagements obtenus pour le bac et la scolarité achevée.

Ensuite, contacter la cellule handicap universitaire pour la mise en œuvre de ces aménagements et du PPES.  Une réunion est alors proposée avec un représentant de la cellule handicap, un professeur « référent handicap » dans la formation et l’étudiant accompagné de la personne de son choix.

L'aide humaine

Les universités ne disposent, en général, pas de financement pour recruter des aides humaines. Celle ci s’organise en général sur la base du volontariat d’étudiants valides qui répondent à des propositions de l’université et se verront gratifiés de bonifications pour l’aide apportée. Si vous exprimez un tel besoin pour vos études supérieures et que la médecine préventive valide cette demande, c’est par ce fonctionnement que l’université tentera de vous accompagner.

Pour les cas les plus sévères (en général les Dys n’entrent pas dans ce cadre), une demande peut être exprimée par le biais de la PCH auprès de la MDPH, afin que vous recrutiez puis financiez, personnellement, l’aide humaine nécessaire.

Les aménagements d’examen

De la même façon que précédemment, les aménagements aux épreuves sont à construire avec la médecine préventive universitaire et à mettre en œuvre avec la cellule handicap (à prévenir avant chaque nouvelle épreuve afin de prévoir les aménagements).

Les actions de DFD pour la scolarité

Supports de formation et sensibilisations réservés aux bénévoles

DFD forme ses bénévoles qui sont amenés à effectuer des interventions dans les établissements scolaires (tous niveaux, public/privé) à l’aide de PowerPoint et de documents pratiques communs et évolutifs.

Amélioration de l’inclusion scolaire

Deux dispositifs permettent aujourd’hui d’accompagner l’inclusion scolaire des enfants « dys »…

  • Le Projet Personnalisé de Scolarisation

    Il relève d’un dossier auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) pour une demande de compensation du handicap

  • Le Plan d’Accompagnement Personnalisé (PAP), sur avis médical mais renseigné par et à l’école (par l’équipe éducative), avec la famille, au titre d’aménagements pédagogiques

DFD demande à ce que le dispositif adéquat soit appliqué à chaque enfant et que la demande de la famille soit respectée au regard des éléments apportés (bilans et préconisations des professionnels, besoins de compensations, etc.). Pour lutter contre le non-respect des besoins des enfants, elle propose aux familles de faire remonter les dysfonctionnement aux bénévoles de DFD dans les départements.

Si vous rencontrez un problème, n’hésitez pas à appeler le numéro unique : une réponse devrait vous être donné dans les 24h.

DFD fait également remonter régulièrement les besoins d’amélioration des aménagements d’examens au ministère.

Participation au site Eduscol

Véronique Bancel, Présidente de DFD Lorraine, enseignante et formatrice en INSPE, a participé au groupe de travail dédié aux disciplines d’Anglais de 6ème et 3ème (cours adaptées pour dys et malvoyants). Il s’agit d’exemples de séquences de toutes disciplines, niveau collège et lycée, dont le but est de montrer, à partir d’exemples concrets de difficultés rencontrées par des élèves dys, quelles adaptations peuvent être proposées : http://eduscol.education.fr/ash-ressources-disciplinaires.

Eduscol est un site  ressource de l’Education Nationale

Travaux nationaux

Avec la FFdys, DFD a exprimé au plus haut niveau les besoins des personnes dyspraxiques à l’occasion des travaux suivants :

  • mise en place effective du « Plan d’Accompagnement Personnalisé (PAP) »,
  • création du « Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS) type »,
  • rédaction du « Guide d’appui pour l’élaboration de réponses aux besoins des personnes présentant des troubles spécifiques du langage, des praxies, de l’attention et des apprentissages » de la Caisse Nationale de Solidarité et d’Autonomie (CNSA),
  • réécriture du « Guide d’évaluation des besoins de compensation en matière de scolarisation (GEVASCO) »,
  • travaux sur l’extension de « l’Exception Handicap aux Droits d’Auteur » aux dys.

Ces travaux se déroulent en prise directe avec les ministères et font intervenir de nombreux acteurs associatifs et institutionnels. Ils ne concernent pas uniquement la dyspraxie mais plus globalement l’ensemble des troubles dys voire l’ensemble des handicaps.

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